mardi 24 juillet 2007

Bousculer tout le monde pour être sur la photo

Et plus grave encore les médias entrent dans son jeu. Exemples:
  • Pour qui SarkoBonux prend il Madame Bénita Ferrero Waldner,cette commissaire qui a tant fait pour la libération des détenues bulgares et du médecin jordanien? Bien rarement cette dame a été mentionnée par la radio et les télés de l'Hexagone , loin très loin derrière le tapage fait autour de Cécilia. Et pourtant Mme Ferrero Waldner meriterait d'avoir sa photo dans tous les journaux et d'être citée dans les communiqués de Presse.
  • Ariane Mnouchkine: "très touchée d'avoir été proposée comme titulaire de la chaire de création artistique pour l'année 2007-2008 par Mireille Delmas-Marty et Alain Berthoz, professeurs au Collège de France. Je croyais avoir eu l'honneur d'être élue par l'assemblée des professeurs du Collège, le dimanche 26 novembre 2006, mais je viens d'apprendre que je ne suis que "nommée" par Nicolas Sarkozy, élu en 2007."

Très déçue, elle refuse donc cette nomination. "Je suis furieuse que l'information ait été publiée en ces termes,. Elle fait de moi une collaboratrice du régime de Nicolas Sarkozy. Alors que les membres du Collège de France sont choisis par l'assemblée des professeurs."

"Aujourd'hui, je me sens piégée, instrumentalisée par la présidence de la République et par une partie de la presse, et je ne l'accepte pas. Nicolas Sarkozy fait de nous des collaborateurs, il essaye de récupérer tous ceux qui ont une certaine surface médiatique, les artistes comme les autres : c'est inacceptable. Alors je préfère refuser ce poste qui me faisait extrêmement plaisir, parce que je pense qu'il est nécessaire de réagir. Vous avez vu ce qui s'est passé avec les infirmières bulgares, où on essaye de nous faire avaler que c'est la présidence de la République française qui les a sauvées, alors qu'on sait pertinemment qu'une mission diplomatique européenne y travaillait depuis des années. Il faut que Nicolas Sarkozy arrête de faire croire que c'est lui qui met l'eau dans les robinets..."
Il existe encore des résistants, chapeau bas Madame.

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