vendredi 27 juin 2008

Dernier message des Antilles

Bientôt de retour en Bourgogne dont je n’ai pas de nouvelles, sauf peut être l’info d’une promotion au Conseil Régional pour Safia Otokoré. Je pense que cela va faire plaisir à beaucoup de monde à Auxerre et même à Dijon. Suivez mon regard.
Pendant ce temps, je continue mes vacances, assez pluvieuses. Ce week-end, tournée à Ste Rose, repas de lambi chez Clara…Mais si vous la connaissez, c’est une ancienne Clodette, puis visite au bassin de Sofaia, source sulfureuse qui paraît-il fait des miracles. Guérit-elle du syndrome Otokoré ? Si oui, je sais qui envoyer ici.

samedi 14 juin 2008

CARTE POSTALE DE GUADELOUPE

Et bien oui, c’est fait. Ceux qui me connaissent bien savaient mon rêve de revenir en Guadeloupe vingt ans après avoir quitté ma petite école. Arrivé le 7 à St François, je pense rester un petit mois avant l’arrivée de l’hivernage.
J’ai retrouvé le climat, les odeurs, les accents, quelques amis et …le chemin du rhum. Enfin pas encore complètement. Je ne commence que par le « pété pied » vers 10h en sautant le « ouvert z’yeux et le « décollage » malgré les sollicitations de mon ami François.
François a quitté le PS pour adhérer au GUSR plutôt proche de la gauche radicale. Lui aussi avait marre de la section de St François très (trop ?) ségoléniste.
Ban mwen pati, j’ai mieux à faire.

jeudi 5 juin 2008

Sarkozy et ses cadeaux

Le président français, Nicolas Sarkozy, a annoncé, mardi, devant la conférence sur la sécurité alimentaire qui se tient à Rome à l'initiative de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), que son pays va consacrer un milliard d'euros au développement agricole en Afrique au sud du Sahara. Ça c’est de l’info !!!
Le curé de mon enfance aurait appelé ça un péché par omission.
En effet, ce milliard est inclus dans l'enveloppe d'aide à l'économie subsaharienne, pour cinq ans, qu'il avait annoncée en février dernier lors de sa visite au Cap.
Le président Nicolas Sarkozy avait déjà évoqué ce plan le 22 avril avec le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), Jacques Diouf, avec qui il a fait le point de la crise alimentaire mondiale.

Il ne s’agit pas de fonds nouveaux mais de la réorientation à budget constant d’une partie des 10 milliards d’euros d’engagements financiers de la France en faveur du développement de l’Afrique sub-saharienne sur cinq ans. “Il y avait un ensemble de mesures que nous rassemblons dans un plan cohérent”, ajoute-t-on de même source. En termes plus clairs, cela signifie que les aides à l’éducation, à la santé…seront diminuées d’autant. Quel beau cadeau de la France.
Ah j’oubliai, ces aides, ce sont à 70 % des prêts et pas des dons !!! Ce qui donne un don de 60 millions d’euros par an. Mazette !!!
Presse, opposition, quel silence assourdissant ...

lundi 2 juin 2008

Le mongol fier

L’adjoint au maire a de l’humour et en plus il est malin. Il a découvert que Jean Gisquand était Gengis Khan ! Et il a ouvert un blog nommé Jacquou le conquérant mongol. Sans doute pour témoigner de l’admiration qu’il me porte. Mais pourquoi Jacquou me direz vous ? Je n’en sais rien mais j’ai une piste : ouvrez le lien suivant : http://www.lepost.fr/article/2008/05/25/1198075_delanoe-royal-liberte-et-liberal.html. Ca alors, serait il un traitre, un affreux partisan de Delanoë ?
Quoi qu’il en soit, j’aime les chevaux c’est vrai mais est-ce une surprise de la part d’un Mongol fier ?
J’espère que notre adjoint préféré va m’envoyer encore pleins de courriels de cette qualité, je les garderai précieusement pour en faire un livre, que dis-je un best seller quand il sera maire ou député.

dimanche 1 juin 2008

Saut d'obstacles

Vendredi soir, je suis allé voter dans l’Yonne n’ayant toujours pas fait mon transfert à la section de Dijon qui manque sérieusement de démocratie interne. L’adoption de ces textes : la nouvelle déclaration de principes du Parti socialiste et les propositions d'amélioration du cadre du fonctionnement de notre vie collective (sic), a beaucoup moins alimenté les discussions que le mot « libéralisme ».
Pourquoi Bertrand Delanoë parle de libéralisme maintenant, pourquoi Ségolène Royal renie-t-elle ce même mot qu’elle a utilisé dans un précédent livre ?

La réponse de « reconquêtes » :
Nous sommes évidemment libéraux s’il s’agit seulement d’affirmer la promotion des libertés individuelles et collectives de cette façon. Encore faut-il aller un peu plus loin dans le débat. Lors du forum de la rénovation intitulé « Les socialistes et l’individu », , nous avons approfondi collectivement cette question, sur le plan doctrinal et en nous confrontant à des questions dites sociétales. Alors n’ayons pas un débat simpliste ! Les libertés individuelles font évidemment partie de nos combats. Le PACS en est un exemple, par lequel l’Etat a donné aux couples la possibilité d’une reconnaissance juridique quelles que soient les préférences sexuelles. Mais, pour nous socialistes, ce combat pour les libertés individuelles s’articule avec un projet collectif. Les libertés individuelles ne peuvent pas être déconnectées de la question sociale, parce qu’elles ne peuvent pas être réservées à quelques-uns. Les libertés ou droits collectifs sont aussi notre combat. Tout ce qui concerne le droit du travail et les attaques qui y sont portées par la droite qui veut précisément ramener la relation de travail à sa plus stricte dimension individuelle est à cet égard révélateur. La question des limites portées à ces libertés individuelles ou à ces choix individuels se pose dès lors qu’un objectif collectif plus large est promu, soit dans l’intérêt de la personne elle-même, soit afin de respecter une certaine vision de la société et des règles de vie commune. Nous l’avons décliné par des positions sur des sujets aussi importants que l’euthanasie, l’homoparentalité, ou encore la gestation pour autrui. Allons-y sur la poursuite de ces débats plutôt que d’en rester à des slogans !
S’il fallait comprendre que « libéral » était entendu au plan économique, peut-on là aussi nous contenter d’en rester à un affrontement « pour » ou « contre ». ? La question n’est-elle pas plutôt celle des marges de manœuvre que nous devons activer dans le cadre de l’économie de marché, aux plans international, européen et national ? Nous avons l’impératif d’imaginer de nouvelles politiques pour favoriser l’investissement, lutter contre les délocalisations, innover en matière de nouvelles socialisations pour des droits et des besoins collectifs. Alors parlons de la réforme fiscale, de la politique budgétaire, du libre échange et disons ce que nous ferons demain.
Pour oublier tout ça, samedi 31 j’ai passé ma journée au CSO de Villefargeau mais tous ces obstacles m’ont ramenés à nos deux cavaliers du PS, même casaque rose pale qui, tous les deux ont pris le départ d’une course où de nombreuses embuches les attendent.